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 il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)

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Joséphine

Joséphine "Joey" Wilshire

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ETUDES/LOISIRS : étudiante en journalisme, pigiste dans un petit journal. elle est également maman d'un petit garçon de deux ans, reed, ce que l'on peut considérer comme un job à plein temps.

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MessageSujet: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptyMar 14 Oct - 21:07

mon secret, ma parenthèse, mon interdit, ma folie douce.


Elle déambule à grand pas, dans le couloir qu'elle empreinte mainte et mainte fois. Des rides se forment au sommet de son crâne et ses lèvres se pincent, signe d'un énervement soudain. Joséphine a toujours été le genre de personne à perdre ses clés à peine celles-ci déposées quelque part, mais aujourd'hui, cela en devient maladif. C'est pourtant voyant, une paire de chaussures. Peu encombrant, mais visible. Alors n'a-t-elle juste pas les yeux en face des trous ce matin ou est-ce réellement un Alzeihmer précoce? Il va sérieusement songer à consulter, parce que cela devient inquiétant. Même si la première option est plus plausible. Sa charmante petite tête blonde a mené un combat acharné contre Morphée, combat gagné haut la main par Wilshire junior. La nuit de Joey fut donc entremêlée d'aller-retour et de berceuse pour bambin. Le nombre d'heures au compteur peuvent se lire aux cernes qui se sont formées sous ses yeux. Fatiguée, énervée, elle est prête à rendre les armes. Un dernier regard qui balaye la pièce, un claquement se fait entendre. Elle se retourne alors, désireuse de savoir d'où ce bruit peut bien venir. Ses yeux se pose sur Reed, assis sur sa chaise haute, son manteau déjà enfilé. Ce dernier s'apprête à faire de sa chaussure son goûter alors que la seconde a déjà fait son chemin jusqu'au sol. Son sourcil se hausse, avant de s'approcher doucement de son fils. « donne-moi ça, crapule. » lui dit-elle, attrapant l'objet de sa convoitise afin de les enfiler. Une pomme dans la bouche, son sac d'un côté, son fils de l'autre, elle claque la porte, signe que la journée débute enfin.
Le trajet se fait calmement. Parfois, elle jette un coup d'oeil dans son rétroviseur afin d'observer son fils, la chair de sa chair, le trésor qui est resté enfermé au creux de son ventre neuf mois durant. Ils ont fait un bout de chemin tout les deux, depuis deux ans. Et elle en est fière. Fière de ce petit homme qui grandit chaque jour d'avantage. Oh oui, il lui est arrivé de se demander, lorsqu'elle était enceinte, si elle devait le garder ou non. Mais ne regrette nullement d'avoir fait ce choix. Parfois, une boule se forme dans son estomac lorsqu'elle regarde ses petits yeux, semblable à celui de son géniteur. Mais elle balaye très vite ses pensées négatives et passe à autre chose. Inutile de ressasser de sombres souvenirs. Un rapide arrêt afin de déposer Reed chez la nourrice. Elle s'abaisse à son niveau, passe sa main dans sa chevelure blonde et frotte doucement son nez contre le sien.  « sois sage avec Nana, mon amour. » demande-t-elle, avant de sauter de nouveau dans sa voiture.
Elle claque la portière et fixe sa montre. Oh grand miracle, elle est en avance, chose qui n'est pas arrivé depuis quelque temps déjà. Joey lâche un soupir d'aise, et se fraye un chemin entre les voitures et les élèves afin de se rendre dans la cour et de se poser un instant. Une fois sur la pelouse, elle s'asseoit, le regard dans le vide, épiant ses camarades.


Dernière édition par Joséphine "Joey" Wilshire le Sam 18 Oct - 17:48, édité 1 fois
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Rafaël Giabcone

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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptySam 18 Oct - 16:07

Tu traines un peu les pieds sur le chemin pour te rendre à la faculté. Ta clope arrive à sa fin et ça annonce le début de ton retour officiel ici. Tu souffles un coup avant d'entrer dans l'immense bâtiment. Tu entends encore ton paternel te donner l'ordre de reprendre tes études si tu voulais une chance d'être à nouveau accepté dans cette même famille que t'avais détruite. Tu ne discutais plus avec lui, le dialogue n'existait pas, tu t'en voulais d'avoir fait souffrir ta mère et ta petite soeur alors tu essayais de rentrer dans le rang en mettant de côté l'anarchiste que tu es. Tu t'en branles des cours, t'aimes pas les ordinateurs, ni les logiciels, tout ça c'était juste bon pour ces cons de geek. Ça faisait juste niquer tes yeux et pourrir tes journées, mais tu n'avais pas le choix, il avait encore le contrôle sur ta vie et tu détestais ça. Tu avançais jusqu'au bureau où la personne responsable des admissions t'attendait depuis une bonne dizaine de minutes. Tu étais vêtu d'une tenue plutôt décontracté, nike aux pieds, veste en jeans et tshirt. T'en avais rien à foutre de ce rendez-vous même si ta mère t'avait limite supplié de t'habiller classe pour faire bonne figure ou une connerie dans le genre, mais une fois de plus tu n'en avais fait qu'à ta tête en t'habillant comme si t'allais manger un kébab frites. T'arrivais enfin à l'endroit, passant une main derrière ta nuque. C'était parti, après ce rendez-vous tu allais redevenir un putain d'étudiant en informatique, rien qu'à cette idée ça te donnait la chiasse.

Dix minutes après tu ressortais du bureau, blasé. C'était officiel tu étais un étudiant, un membre de la fac, tu avais eu ton emploi du temps, ta liste de classe et de profs, ta classe pour te donnait une idée du genre de personnes que t'allais devoir supporter pendant plusieurs années avait d'obtenir ton diplôme. Enfin tu savais pertinemment que tu arrêterais tes études avant d'avoir ton diplôme, tu faisais ça juste pour satisfaire ta famille et pour remonter dans l'estime de tout le monde. Ça c'était fait. Tu sortais prendre un peu l'air vers la verdure que t'aimais écraser avec tes baskets quand tu te faisais chier. Tu avais un sac, dans lequel tu avais pris ton carnet et un crayon noir à grosse pointe. Peut-être qu'au final tu pourrais te plaire ici, il y avait un paquet de petites étudiantes qui donnerait tout pour devenir la muse d'un sale gosse de dessinateur. Tu plongeais ton regard dans les environs pour trouver ton inspiration, mais c'est autre chose qui te sauta aux yeux. Joey. Elle était installé seule dans l'herbe. Elle n'avait pas changé, comme si tu ne l'avais jamais quitté. Tu te décollais du mur sur lequel tu t'étais reposé pour prendre la direction qui te mène à Joey, qui était de dos. Tu te baissais, accroupis pour être à sa hauteur et avec ta voix masculine tu voulais la surprendre. T'as du feu ? C'était la première phrase que tu lui avais sortie la première fois que tu lui as adressé la parole, tu t'en souvenais comme si c'était hier.

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Joséphine

Joséphine "Joey" Wilshire

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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptySam 18 Oct - 21:17

mon secret, ma parenthèse, mon interdit, ma folie douce.


Joséphine ferme les yeux juste un instant et laisse le vent faire tanguer ses cheveux. Juste un instant. De précieuses petites minutes. Un moment d'évasion. Ces derniers temps, ces mots n'existent pas pour elle. Sa vie est un marathon sans fin. Jongler entre les bouquins et les biberons, la crèche et la bibliothèque, avoir à la fois du temps pour son enfant et pour ses études sans flancher n'est pas chose aisée. Bien sûr, ses parents sont là de temps à autre afin de l'aider.  Lorsqu'elle est tombée enceinte, à dix-huit ans, elle a eu la chance d'être entourée d'une famille tolérante et pleine d'amour. Une famille qui ne l'a pas renié et qui a fait une petite place dans leur vie pour ce bébé. Cet enfant n'a jamais manqué de rien, c'est une certitude. Sauf de l'absence d'un père. Et Joey se dit qu'avec le temps, Reed va forcément des questions sur son géniteur. Alors parfois, devant son miroir, elle imagine le discours qu'elle va prononcer et réfléchit sur chaque mot qu'elle va employer. Elle ne veut pas qu'il pense un seul instant qu'il est un enfant conçu par erreur, malgré la surprise engendré par l'annonce de sa venue au monde. Elle soupire une nouvelle fois, repliant ses jambes contre son tronc avant d'y enrouler ses bras. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres rosées. Elle l'aime cette vie, avec son lot de petites contrariétées. Et même le fait de voir ses amis autour d'elle s'épanouir dans leur vie de jeunes adultes ne fait que la conforter dans cette pensée.
Sa douce quiétude est quelque peu troublée par une ombre se faufilant dans le creux de son dos. Celle-ci se fait insistante, mais pourtant elle n'a nullement l'intention de se retourner. « T'as du feu ? » se fait-elle apostropher. Cette voix grave et éraillée est une véritable madeleine de Proust. Elle n'a pas besoin de le regarder pour connaître son visage. Finalement, elle se tourne et le fixe, restant interdite. Cette simple phrase est comme un coup dans sa poitrine qui a relâché tout les souvenirs qu'elle garde au plus profond d'elle-même, de la première fois où elle l'a croisée jusqu'à cette chambre d'hôpital vide. « je ne fume pas. » se contente-t-elle de dire. Remarque stupide, puisqu'il le sait parfaitement. Elle se recule légèrement, n'étant pas à l'aise avec cette proximité et ses doigts font le tour de son propre visage, accompagné d'une légère grimace à cause du soleil qui tape sur sa figure. « ta tête me dit quelque chose, on se connait? » lance-t-elle, piquante. Une manière bien à elle de lui faire comprendre qu'elle l'a bien effacé de sa vie.
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Rafaël Giabcone

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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptyDim 19 Oct - 13:21

Il t'arrivait parfois de penser à cet petit être que tu n'avais pas eu le temps de connaitre, cet petit être qui avait deux ans. Tu ne savais même pas s'il te ressemblait, tu ne savais pas s'il était en bonne santé, tu ne savais pas si Joey l'avait gardé ou s'il était dans une autre famille à cause de ton départ. Tu ne connaissais pas les choses que tous les pères devraient savoir comme le prénom de ton gamin, sa taille, son poids. Tu n'avais jamais parlé de cet enfant que tu n'avais jamais connu que par l'intermédiaire du ventre de Joey, personne n'était au courant, ni même tes amis les plus proches. Ta famille ? Jamais tu n'aurais eu l'envie de leur dire que la famille s'était agrandit dans leur dos. Tu te voyais tellement mal aller voir ton père avec qui ta relation est compliquée et lui dire qu'il était grand-père depuis deux ans. Tu te voyais mal aller voir ta mère et lui dire que t'avais besoin de thune pour aller acheter un cadeau à ton gosse. Bref tu avais foutu trop de merdes dans ta famille, t'allais pas en rajouter une couche. T'étais persuadé que dans tous les cas ils le prendront mal. Toi t'avais envie de me connaître ou alors juste savoir à quoi il ressemblait, s'il avait tes yeux ou ton nez. Quand tu dessinais il t'arrivait de te demander à quoi ressemblerait ta vie si tu n'aurait pas été contraint de quitter la ville, de quitter la fille que tu avais foutu en cloque. Est-ce que t'aurais été heureux d'avoir ta famille, un petit enfant innocent pour créer la relation que t'aurait avoir avec ton propre père. Est-ce que tu aurais réussi à rendre heureuse Joey ? Toutes ces réponses tu ne les aura jamais alors autant arrêter de se poser des questions inutiles.

La vue de Joey te donnait directement l'envie d'aller vers elle, comme un aimant. Tu aurais aimé lui écrire, lui donner tes véritables raisons, lui expliquer pourquoi tu l'avais planté elle et le bébé et pourquoi tu ne voulais pas qu'elle t'accompagne. Tu savais que'elle ne voudrait surement pas te voir, deux ans c'est long et la rancoeur laisse place petit à petit à la haine et puis l'ignorance. Tu savais qu'elle ne pourrait t'oublier, c'est tout bonnement impossible. Tu étais accroupis à sa hauteur et tu te tenais plutôt près d'elle. Sa réaction se fit longue. Elle t'avait reconnu, toi et ta voix. Tu voyais enfin son visage qui n'avait pas changé, il était seulement plus marqué. Tu n'arrivais pas à se mettre à sa place, c'était surement à cause de ça que tu passais pour un mec qui n'avait pas de compassion pour les autres ou encore pour un égoïste. La pique de Joey laissait un léger sourire se dessiner au creux se tes lèvres. Tu décidais de te lâcher, de t'asseoir plus confortablement à côté d'elle. Elle n'avait peut-être pas envie de te voir, pas peut-être, tu en étais sur mais une fois de plus tu t'imposais, tu te devais de réparer tes erreurs avec elle aussi. On s'est croisé plusieurs fois, on est dans la même fac. Tu décidais de entrer dans son jeu, un sourcil arqué, ce qui te donnait un air détaché de la situation. Tu n'a jamais été doué dans ce genre de situation, tu ne savais pas comment commencer ni par où, mais autant arrêter de tourner autour du pot, c'était pas ton genre, tu étais direct et cru. Comment il s'appelle ? Tu laissais ton regard s'échapper au loin sur l'étendue de la cour et sur les étudiants qui passaient. Tu voulais nouer des liens avec la chair de ta chair, c'est tout ce que tu souhaitais, le reste c'était pas important pour toi.
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Joséphine

Joséphine "Joey" Wilshire

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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptyDim 19 Oct - 16:59

mon secret, ma parenthèse, mon interdit, ma folie douce.


Quand elle s'est levé ce matin, elle ne s'attendait certainement pas à une surprise comme celle-ci. Le destin, mesquin, se joue d'elle, lui laissant le temps se relever des coups encaissés pour gagner le match par k.o. aujourd'hui. A l'époque, la nouvelle du départ de Rafaël fut comme une dague plantée en plein dans le coeur, ce dernier ayant déjà été lacéré par les multiples frasques de son bien-aimé. Au bout de deux années plus ou moins tumultueuses, elle espérait avoir pu changer une part de lui, cette part qui aurait de lui un homme, un vrai et non un lâche qui prend la poudre d'escampette dès le premier problème qui survient. Une peine qui s'est vite transformée en haine contre l'homme qu'elle a osé aimé tant d'année. Elle s'est retrouvé seule et a franchi les épreuves seule dans une situation où on est sensé être deux et soudés. Les échographies, les cours de préparation à l'accouchement, l'achat des vêtements, la naissance, les premiers mots et les premiers pas. Ce sont des moments partagés avec son frère ainé, qui est le repère masculin de son enfant. Le même frère qui lui a présenté Rafaël. Quel ironie. Joey n'espérait qu'une seule chose : qu'il revienne pour lui faire mordre la poussière, pour lui faire payer le nombre de litre de larmes versées par la simple phrase qu'il a prononcé dans cette chambre.
Et puis la peine qu'elle éprouve fait place à l'acceptation et à l'ignorance. Joséphine se dit qu'il lui a laissé le plus beau des cadeaux. Un cadeau qui fait d'elle la femme qu'elle est aujourd'hui. Elle aurait voulu lui cracher toute la rancoeur qu'elle a depuis toute ces années et pourtant, alors qu'il est aujourd'hui devant elle, elle n'y arrive tout simplement pas. Pas de haine, ni d'amour. Juste de l'incompréhension.  « On s'est croisé plusieurs fois, on est dans la même fac. » lui répond-t-il, alors qu'il s'installe à ses côtés. Son regard dévie alors sur la grande batisse qu'est la fac. Comme dit l'adage, le regard est le miroir de l'âme. Alors elle ne préfère tout simplement pas prendre le risque de voir s'il est resté le Reed qu'elle a connu, ou si un changement a opéré. « oh. oui, ça doit être ça. » rétorque-t-elle. Il faut l'avouer, lui comme elle sont plutôt doués pour les faux-semblant. Lui pour croire qu'il arriverait à cacher tout ces mensonges et elle pour croire qu'il l'aimait. Et puis le silence. Seuls les discussions de leur camarade raisonnent dans la cours. Un silence vite brisé. « Comment il s'appelle ? » demande-t-il alors. Joey ferme un instant les yeux. Ca y est, on arrive au moment fatidique. Il ne fallait pas se leurrer, cette discussion allait arriver sur le tapis à un moment donnée. « Reed. » avoue-t-elle, presque honteuse. Honteuse d'aimer se faire du mal au point de donner le nom de l'homme qui l'a abandonné à son fils. Ses yeux restent bloqués sur un couple de jeunes amoureux. Sa réaction l'importe peu. Sa réaction ne l'importe plus. « alors, c'était bien, ces vacances en Espagne ? » rajoute-t-elle, frottant ses mains contre ses frêles épaules.
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Rafaël Giabcone

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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptyLun 20 Oct - 12:40

Reed. Il s'appelait Reed. Doucement un sourire s'installait sur tes lèvres. C'était tout ce que tu demandais de savoir le prénom de ta progéniture. Tu osais te demander pourquoi elle avait donné ce prénom mais à vrai dire tu t'en foutais de ses raisons alors tu gardais tes questions pour les oublier. Tu étais face, enfin à côté, d'un mur de glace. Tu sentais sa froideur à des kilomètres. Son regard était fermé et elle ne posait pas une seule seconde ses yeux sur toi, comme si tu étais un fantôme ressurgit du passé, comme si seulement ta voix était présente mais ton corps était loin, resté en Espagne, là où tu as fuit les problèmes. Tu n'avais pas besoin qu'elle te regarde tu savais de toute manière que ton visage était dans sa tête. Tout ça semblait tellement irréel, tu étais installé près d'une fille que tu avais aimé à parler d'un petit être qu'elle avait mis au monde sans toi, le petit être qui ne connaît même pas son père. Ouais tu voulais être un père pas seulement le mec qui a secoué une fille et qui l'a abandonné avec un bout de chou dans le bide. T'es pas lâche même si c'est ce qu'elle pense. Je veux le voir. Ton ton était assez froid, assez cru. Tu ne lui posais pas la question, tu ne lui demandais pas son avis, tu voulais juste le voir. Même de loin, même sur une photo. Tu ne savais pas pourquoi mais tu te sentais connecté avec lui comme s'il était tout ce que tu désirais dans ce monde puant. La question de Joey te fit grimacer. Tu parles des vacances. Elle souhaitait surement des explications. Tu comprenais qu'elle était en colère mais elle était calme, comme si c'était qu'une simple question. Tu arques un sourcil, toujours détaché de la situation comme si tu n'avais pas envie de lui parler. Le pied, les espagnoles sont plutôt accueillantes Ton éternelle provocation. Tu avais envie d'une réaction, d'une réelle discussion mais tu n'étais pas doué pour lancer les sujets de conversations surtout quand celles-ci doivent être sérieuses. Tu gardais ton sale caractère. J'ai quelque chose pour toi et Reed. Tu fouillais dans ton sac pour y accrocher une petite liasse de billets pour que Joey puisse acheter tout ce qu'elle souhaitait à Reed. Tu le sortis pour le tendre à la fille qui était à tes côtés. Tu ne savais pas si elle allait l'accepter, tu pensais même qu'elle allait le refuser mais tu avais bossé pendant ces deux années pour avoir cet argent même s'il n'allait pas combler le manque que tu avais créé.

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Joséphine

Joséphine "Joey" Wilshire

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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptyMar 21 Oct - 13:33

mon secret, ma parenthèse, mon interdit, ma folie douce.


Reed, ce nom qu'elle a entendu mainte et mainte fois, ce nom qui s'est échappé de ses lèvres à de multiples reprises. Avant un baiser, claquant dans le vent, se perdant dans un cri, ou dans un souffle après une étreinte passionnée. Un nom qui sonne comme une vieille rengaine. Un nom qui a été à la fois synonyme d'amour, d'espoir, et de haine et d'abandon. Pourtant, lorsque son fils est venu éclairer sa vie, quand les sages-femme l'ont posé sur sa poitrine, ce fut le seul nom qui lui vint, comme une évidence. Pourquoi? Elle ne sait pas. Peut-être que c'était le seul moyen de passer enfin à autre chose. Ou alors de se raccrocher au passé pour ne pas qu'il lui échappe. Peut-être même une sorte d'hommage, afin que Reed sache d'où il vient. Mais maintenant qu'il est là, à ses côtés, nuls doutes que son enfant ait besoin de cela pour connaître son père. Malgré ses yeux rivés sur ses camarades, elle peut sentir un sourire se dessiner sur les lèvres de son ex-petit-ami. Pourtant, elle n'en retire aucune satisfaction. Elle en reste même complètement stoïque. « Je veux le voir. » annonce-t-il, avec une réelle conviction qui lui est bien propre. C'est tellement facile. Tellement facile de revenir comme une fleur pleine d'épines après des années d'absence et de réclamer ce qui lui est dû. Reed est loin d'être un jouet, un objet qui peut être manipuler à sa guise. C'est beaucoup plus complexe que cela. Malgré tout, elle ne peut pas l'empêcher de le voir. Après tout, il est son père, la meilleure partie de son être se trouve dans le petit corps frêle de sa charmante descendance. Elle se saisit de son sac, fait tournoyer sa main dedans pour en sortir son téléphone. Elle pianote quelques instants avant de lui tendre. Une photo, elle lui doit bien cela. Dessus, une belle petite tête blonde avec le bas du visage recouvert de chocolat, puisque ce dernier en était carrément dingue. « il a ton regard. j'aurais préféré qu'il ait le mien, ça aurait été plus facile pour t'oublier. » lance-t-elle, son regard courant pour la première fois sur lui. Il n'a pas changé. Rafaël a toujours ce visage enfantin et ces petits yeux en amande qui l'ont fait craquer la première fois qu'elle l'a croisé dans la rue. Une première fois presque naïve comparée à aujourd'hui. « il vaut mieux se cantonner aux photos. je ne veux pas le perturber. » continue-t-elle. Une explication qui en cache une autre. Elle n'est surtout pas prête à organiser ni à assumer ce genre de rendez-vous. Si jamais ses parents ou ses frères et soeurs sont amenés à être au courant, cela se finirait en pertes et fracas.
Une chose est sûre : Rafaël et Joséphine n'ont jamais été doués pour la communication. Il l'a prouvé en l'abandonnant sans rien dire, et il le prouve encore aujourd'hui. Ils sont installés l'un à côté de l'autre, comme deux inconnus et non comme des personnes qui ont partagés deux ans de leur vie ensemble et qui ont un fils ensemble. Ils ont juste une conversation complètement stérile. « Le pied, les espagnoles sont plutôt accueillantes » s'exclame-t-il. Joey arque un sourcil et hoche la tête. Réaction typique du jeune homme. Alors elle lève les épaules, ne veut même pas rentrer dans son jeu stupide. Il n'y a aucuns intérêts à montrer quelconques émotions après des années d'ignorance. « j'espère que tu n'en a pas mis une enceinte accidentellement, il y aurait comme un goût de déjà-vu. » dis-t-elle. Elle s'arrête un moment, et reprend son téléphone pour le remettre dans son sac. « est-ce que tu m'aimais, Rafaël, ou alors cela faisait partie de tes affaires tordues ça aussi? » finit-elle par lui demander. Il faut bien entrer dans le vif du sujet à un moment ou à un autre, alors autant le faire le plus tôt possible. Cela fait deux années que cette question revient sans cesse. Autant y donner une réponse dès maintenant. Rafaël fouille à son tour dans son sac pour en sortir quelques billets en marmonnant qu'ils sont destinés à Reed et à elle. Elle lâche un soupir. « ça fait maintenant deux ans que je me débrouille seule pour élever mon fils. tu devrais garder cet argent, tu dois en avoir plus besoin que nous. » déclare-t-elle, faisant glissant les billets de nouveau en sa direction.
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Rafaël Giabcone

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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptyJeu 23 Oct - 20:39

T'as jamais été doué avec les mots, quand il s'agit de devoir créer une conversation tu passais volontiers ton tour. Le peu de mots qui sortaient de ta bouche était réfléchi, puis tu allais toujours droit au but ça évitait de tourner autour du pot et de se faire des gentillesses inutiles. T'étais pas doué c'est tout. Tu aurais toi même préféré que le monde soit muet pour pouvoir profiter de sa beauté sans toutes les conneries qui pouvaient sortir de la bouche de certaines personnes. Tu hausses les épaules, penche ta tête pour poser ton regard sur Joey. Tu te souvenais de ses traits comme si elle était ta muse, mais quand tu posais tes yeux sur son visage tu la trouvait toujours plus jolie que dans tes souvenirs. Quand tu regardais Joey tu ne pouvais t'empêcher de t'imaginer à quoi pourrait ressembler ce petit Reed. Est-ce qu'il aurait le même nez que toi et les grand yeux malicieux de Joey ? Ton petit sourire au coin et le magnifique petit minois de la fille que tu avais aimé auparavant. Tu avais annoncé que tu désirais le voir, connaitre son visage, sa couleur de cheveux, connaître un peu plus ta chair et ton sang. Elle te montrait une photo de lui. Il était plus grand que tu pensais. Deux ans. Tu regardais la photo avec un regard fermé pour ne pas t'exprimer comme d'habitude mais au fond de toi tu étais attendri. Il était magnifique. Il te ressemblait, d'ailleurs tu entendais ta mère qui pourrait dire "on dirait Raf quand il avait son âge". Tu restais de marbre face aux commentaires de la belle brune, malgré ton petit sourire qui ne quittait pas le coin de tes lèvres. Il est beau. En relevant le regard tu pouvais enfin croiser celui qui n'arrêtait pas de te fuir depuis ton arrivée, celui de Joey. Ça te perturbait un peu à vrai dire, mais tu aimais cette sensation. Elle seule arrivait à te la faire ressentir. Comme avant. Tu ne t'a croches pas au passé, elle a sûrement tourné la page et tu n'es surement pas encore prêt à te relancer dans une histoire, tu n'étais pas totalement sur de t'être débarrassé de tes anciens démons.
Tu y étais, cette fameuse discussion, les choses qu'elle te reprochait. Tu devais te réveiller pour trouver une bonne explication à ton départ et au pourquoi du comme t. Pourquoi tu ne lui avais donné aucune nouvelle, pourquoi tu n'étais pas venu au jour le plus important de vos deux vies. Trop de questions. Tu t'en posais toi aussi mais ce qui est fait est fait. Tu te lançais dans un jeu stupide, ta vieille habitude à ne jamais répondre à une question sérieusement. Sa question vint te gifler. Tu baissais le regard. Si elle savait. Arrête un peu, si je t'aurais pas aimé ça ferait depuis un bail que je t'aurais rayé de ma vie. Tu pouffes. Qu'elle se questionne sur les affaires bizarres qui t'avaient poussées à quitter la ville, OK, mais qu'elle doute de l'amour que tu pouvais lui porter tu trouvais ça digne d'une adolescente. Tu ne voulais pas entrer dans un conflit sans fin, tu voulais en finir pour repartir sur des bonnes bases ou sur des bases neutres, peu importe. Puis elle te refile le fric que tu avais mis de côté pour Reed. Tu arques un sourcil. C'était pas une question Jo, achète lui des fringues, des jouets, tout ce que tu veux. Tu savais pas réellement ce qu'un gamin de deux ans avait besoin, mais elle ferait le bon choix. un nouveau silence vint s'installer et c'était maintenant ton devoir de le briser et de rétablir enfin ta vérité. J'me suis pas barré par envie, j'voulais pas qu'il t'arrive quelque chose, ni à Reed. Ces mecs là ils rigolent pas et j'me suis foutu dans une grosse merde. Elle ne disait pas qu'elle te trouvait lâche et égoïste mais elle le pensait tellement fort que tu pouvais l'entendre à ta manière. J'devais faire le mort ou t'avais le droit à un aller sans retour au cimetière. Entre prendre le risque de te perdre mais te savoir en sécurité et ne plus jamais te voir, le choix était vite fait. Tu te tournais pour essayer de te retrouver face à elle, t'en avais marre de cette situation, t'en avais marre qu'elle te prenne pour une merde, tu avais envie qu'elle te regarde, qu'elle te comprennes putain c'est pas compliqué.
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Joséphine

Joséphine "Joey" Wilshire

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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptySam 25 Oct - 22:57

mon secret, ma parenthèse, mon interdit, ma folie douce.


Bien sûr qu'il est beau. Magnifique même. Sublime, une vraie petite merveille. Certes, elle n'est pas très objective en tant que mère, mais peu importe. Pour elle, il n'y a pas de doutes : quand elle se plonge dans ces petits yeux en amande, et ce depuis le premier jour de sa vie, elle ne peut qu'être émerveillée. C'est Reed, la meilleure partie d'elle-même. La meilleure partie de Rafaël. Un joli condensé, un parfait mélange, le fruit d'un bel amour faisant désormais partie du passé. Parfois, il lui arrive de penser à quoi pourrait ressembler leur quotidien actuel s'il n'était pas partie. Ils seraient peut-être en train de se promener dans la rue, Reed sur les épaules de son père. Ou alors peut-être qu'ils joueraient tout les trois au parc, riant à s'époumonner. Mais elle efface rapidement ces pensées de sa mémoire pour éviter de se tortuer l'esprit. Avec le temps, elle a appris à avancer seule, sans de réel pilier sur qui elle peut se reposer, que ce soit en tant que femme ou en tant que mère. C'est parfois difficile, mais le temps façonne les choses. Leur regard se croise ensuite. L'atmosphère change, ses yeux restent ancrés dans les siens, comme si elle pouvait y voir ses souvenirs qu'elle avaient partagé en sa présence.  « Arrête un peu, si je t'aurais pas aimé ça ferait depuis un bail que je t'aurais rayé de ma vie. » dit-il, comme soudainement sur la défensive. Cette réfléxion décoche un léger rictus à la jeune femme. C'est sacrément gonflé de sa part, alors qu'il revient de deux années en Espagne sans avoir donné la moindre nouvelle. « pourtant, c'est ce que tu as fais, nan? » rétorque-t-elle, comme une lame rouvrant les plaies presque fermées du passé. Autant se dire les chosesmaintenant qu'on est lancé. « est-ce que tu t'es mis ne serait-ce qu'une seconde à ma place? évidemment que non, t'étais bien trop occupé à te cacher comme un lâche. » peste-t-elle. Voilà, les mots sont sortis, sans pour autant qu'elle ne le veuille. Pourtant, après coup, peut-être que c'est le mieux. Mieux que de se cacher derrière des faux-semblant. Mieux que de rester dans son petit confort sans sortir hors des sentiers battus. Puis il lui redonne cette liasse, avec un ton qui sonne tel un ordre. Et elle l'a reprend, presque machinalement. Quand Monsieur demande, elle s'excécute, pas vrai? Ca a toujours été comme cela, après tout. « J'me suis pas barré par envie, j'voulais pas qu'il t'arrive quelque chose, ni à Reed. Ces mecs là ils rigolent pas et j'me suis foutu dans une grosse merde. » annonce-t-il, avec un ton sérieux qu'elle ne lui connaît. Elle fronce les sourcils et ses yeux se plissent. Pourquoi? Quels sont ces hommes dont il parle? Des questions qui resteront sans réponses. Rafaël a toujours été du genre secret, une vraie tombe, malheureusement. « J'devais faire le mort ou t'avais le droit à un aller sans retour au cimetière. Entre prendre le risque de te perdre mais te savoir en sécurité et ne plus jamais te voir, le choix était vite fait. » finit-il par dire. Joséphine relève les yeux vers lui, se frotte le front. Avec le recule et ces révélations, le puzzle prend forme. « alors je suppose que ce n'était pas un accident de voiture, comme tu le criais à qui voulais l'entendre, ce jour-là. » déduit-elle. Et elle, comme une idiote, elle y a cru. Comme à la plupart de ses mensonges. Joey sent le corps de Rafaël bouger, comme pour établir une connexion avec elle. Elle se relève soudainement, plaquant son sac contre elle. Elle est comme ça, Joey, elle se recroqueville dès qu'elle se sent vulnérable. « putain mais quelle conne. » murmure-t-elle, secouant la tête de gauche à droite.
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Rafaël Giabcone

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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptyJeu 30 Oct - 19:26

T'avais enfin pris une décision, une bonne décision selon toi, même si tu savais qu'elle allait avoir des conséquences. T'en avais marre de mentir, de voir le regard de Joey, de sentir qu'elle te détestait. T'avais besoin de tout lui avouer, lui donner la raison pour laquelle tu as fini dans cette chambre d'hôpital, mais surtout pourquoi tu l'as abandonné ici. Elle allait peut-être te haïr, te frapper, t'insulter de sale menteur ou peu importe tu t'en fous. Tu jouais à l'égoïste parce que tu en avais besoin, t'avais besoin juste pour te sentir mieux. Tu avais besoin de mettre les choses à plat avec tout le monde qui t'entourait. Tu avais déjà récupéré l'amour de ta mère, c'était comme une mini victoire puisqu'elle était la femme la plus importante de ta vie. Pour l'amour de ton père tu pouvais repasser. Tu doutais qu'il t'ait aimé un jour. Celui de ta soeur....  C'était plus compliqué, elle t'aimait parce qu'elle avait pas le choix, elle devait composer sa vie avec toi puisque tu faisais partie de sa famille, mais elle est bien trop rancunière pour te pardonner quoique se soit même si toutes ces conneries ont commencées à cause du paternel. Joey. Elle aussi tu te devais de te comporter comme un homme et arrêter de lui mentir. Tu n'avais pas la prétention de dire que de toute manière elle te retombera dans les bras ou qu'elle te pardonnera parce qu'elle t'aime, tu voulais juste tout mettre à plat et de repartir sur des bases neutres. Surtout pour Reed. C'était ton fils et t'as jamais voulu l'abandonner ou le laisser grandir sans son père. T'étais pas ce style de mec. Tu avais fait un enfant avec une femme formidable, tu voulais le reconnaître, être présent pour lui, l'aider à devenir un mec, le voir grandir, grandir avec lui. La voix de Joey te sortait une nouvelle fois de tes pensées. Tu pouffais à ses remarques un peu puériles. Finalement tu regrettais d'être venu lui parler. Fais comme si j'étais un lâche si c'est plus facile pour toi d'accepter la rupture. T'essaie de rester calme, de te comporter comme un mec et non comme un gamin, mais tu ne pouvais t'empêcher de serrer les poings. Elle avait le don de t'énerver putain. Elle ne cessait jamais de critiquer, c'est surement ce qui te saoule le plus chez elle. Et toi tu t'es mis à ma place ? T'as jamais fait d'erreur dans ta vie peut-être ? T'es pas parfaite Joey, ça se serait.
Tu sortais les mots à la suite, t'en avais marre de tourner autour de pot. Tu balançais ça avec un ton posé, un calme plat, sans émotions, le visage fermé comme d'habitude. Tu n'aimes pas montrer ce que tu ressens et tu n'aimes pas me dire non plus à vrai dire. Les mecs qui te voulaient du mal, "l'accident", le dilemme, la fuite. Elle savait dans les grandes lignes la vérité. En une seconde tu venais de chasser tous les mensonges que tu n'avais cessé de lui dire pendant tous ces mois. Tu ne lui avais pas que menti, tu l'aimais vraiment, mais le poids négatif était beaucoup plus important. Apparemment non. Non ce n'était pas qu'un banal accident de voiture, mais c'était ce que ton père voulait que tu raconte à ta famille pour ne surtout pas inquiéter ta mère. Mensonge qui paraissait trop vrai. Ça change quoi à la fin ? Accident de voiture ou non, c'est la même chose. En réalité tu n'avais pas d'arguments.
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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptySam 1 Nov - 0:18

mon secret, ma parenthèse, mon interdit, ma folie douce.


C'était un beau matin d'août deux mille douze, elle s'en rappelle comme si c'était hier. La journée avait si bien commencé. Les nausées avaient disparu, son ventre se dessinait doucement. C'était totalement fou de s'embarquer dans cette aventure. Après tout, ils n'étaient que de jeunes étudiants. Mais elle était folle amoureuse et pour lui, elle aurait décroché la lune. Alors avoir un enfant de Rafaël était le plus beau cadeau qu'il aurait pu lui faire. Puis elle se revoit, dans cette chambre d'hôpital le monde s'écroulant littéralement autour d'elle. Il était là, le bras en écharpe et le visage plein de bleus, à la fois si proche et si loin. Les réactions du départ de celui qu'elle considérait comme l'homme de sa vie dans son entourage fut différentes les unes des autres. Sa mère tentait de faire de mieux qu'elle pouvait pour consoler sa fille qui restait enfermé dans sa chambre. Un dialogue à sens unique autrement dit. Son père lui, restait silencieux. Un calme à faire froid dans le dos. Mais celui qui eu la réaction la plus virulente fut son frère. Des éclats de voix, du mobilier cassé et une volonté de retrouver celui qui fut son ami pour lui briser les jambes. La vérité, c'est que Léon s'en voulait terriblement d'avoir fait rentrer Rafaël dans la vie de sa petite soeur. Pourtant, elle ne lui en a jamais voulu. C'était sûrement la rencontre de sa vie, et elle le pense encore aujourd'hui malgré tout ce qui a pu se passer. La discussion prend de l'ampleur, elle devient de plus en plus tendu. Les choses s'éclairent, les reproches fusent. La rancoeur est bel et bien présente. Le passé prend le pas sur le présent. Le brun pouffe, cela l'énerve. Ça l'a toujours énervé à vrai dire. « Fais comme si j'étais un lâche si c'est plus facile pour toi d'accepter la rupture. » déclare-t-il. Cette fois, c'est à elle de ricaner. C'est tellement facile de s'attribuer le beau rôle.  « encore faut-il que tu m'ais réellement quitté, puisque que tu t'es contenté de te barrer sans dire quoique ce soit. » rétorque-t-elle. Après tout, c'est vrai, il n'a jamais prononcé mot pour mot "c'est fini". Elle aurait préféré, d'ailleurs, elle aurait certainement eu plus de facile pour tourner la page, comme il dit si bien. Beaucoup plus facile. « Et toi tu t'es mis à ma place ? T'as jamais fait d'erreur dans ta vie peut-être ? T'es pas parfaite Joey, ça se serait. » balance-t-il alors. Elle secoue tête, puis hausse les épaules. Moi, moi, moi, et encore moi. Bon sang qu'il peut être égoïste. Comme s'il n'avait pas fait assez de mal, il essaye également le coup de la culpabilité. « difficile de me mettre à ta place puisqu'au fond je ne sais même pas qui tu es. le pique-t-elle, crois-moi, je sais que je ne suis pas parfaite. j'en suis loin même. mais au moins j'admets mes erreurs et j'essaye d'être le plus honnête possible. » répond-elle simplement. Et d'ailleurs, en parlant d'honnêteté, elle se demande comment elle fait pour être encore devant lui sans lui avoir encore décoché la gifle qu'il mérite. Comme quoi, avec l'âge vient la maturité et la patience. Et puis elle se prend toute cette vérité mal placée dans la face, comme un violent ras de marée se jetant sur les côtés d'une plage. Sa tolérance chute petit à petit et paradoxalement elle le comprend un peu plus. Mais il reste un parfait connard. Encore plus avec ces révélations. Finalement, leur relation ne reposait que sur des mensonges. Joséphine se demande comment elle a pu avaler des couleuvres pareilles. Debout devant lui, elle a envie de lui cracher toute cette haine refoulée. Pourtant, elle n'y arrive pas. « Ça change quoi à la fin ? Accident de voiture ou non, c'est la même chose. » dit-il, son calme olympien lui faisant perdre le sien. Elle sent la colère prendre le pas sur tout le reste. « ça aurait changé quoi? mais tout, Rafaël, tout. La vision que j'ai pu avoir de toi, mes sentiments à ton égard. tout. » répond-elle, sa voix change, prend de l'ampleur. Elle cherche sa précieuse petite liasse de billet avant de la trouver et de la jeter à ses pieds. « j'veux pas de ton argent sale. » Vrai. « finalement, j'me demande comment j'ai pu être amoureuse d'un tocard comme toi. » Pas tout à fait vrai. « j'veux pas que tu t'approches de mon fils tant que tu tremperas encore dans tes histoires à dormir debout » Encore vrai. « tu vois, j'ai pas eu besoin de t'attendre pour être heureuse. j'ai quelqu'un dans ma vie, un homme qui m'aime et qui me respecte et un vrai père pour Reed. j'ai tourné la page, fais-en autant. » finit-elle, tournant les talons pour sortir de cette pelouse. Faux. Faux, faux, archi-faux. Mais si c'est le seul moyen pour qu'il s'éloigne alors autant être comme lui, une menteuse. La vérité, c'est qu'elle n'a jamais pu trouver quelqu'un sans se sentir coupable.
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Rafaël Giabcone

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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptyVen 7 Nov - 16:22

Tu aurais aimé faire les choses différemment, mais à quoi bon toujours se reporter au passé ? Regrets ou non, ce qui est fait est fait. Même si t'avais envie de changer deux trois trucs pour éviter de faire plus de mal que t'avais déjà fait, même si t'avais envie d'effacer tous les mensonges qui se sont accumulés et tout le tralala tu ne pouvais pas. Toi tu étais passé à autre chose, tu n'avais pas oublié ce que tu avais fait, mais tu étais réaliste, tu assumais ton départ, tu assumais tes bêtises, tu assumais le gosse que tu lui avait fait, la seule chose que tu n'assumais pas c'était ton rôle de "lâche". Tu n'avais rien d'un lâche, tu avais pensé à ta famille et à la fille que t'aimais avant de penser à toi. Égoïstement tu aurais pu rester en ville pour accompagner Joey jusqu'à la naissance de votre fils, pour le voir grandir, toutes les choses que tu aurais pû faire pendant ces deux longues années, mais ça voulait dire que chaque minute tu risquais d'avoir un autre accident, peut-être plus grave que le premier, tu risquais même Joey. Tu n'avais pas envie qu'il lui arrive quoi que se soit, tu tenais trop à elle. C'était pour toi la seule femme, exceptée ta soeur et ta mère, a être plus importante que ta personne. Même si tu as tout perdu en partant et en la quittant, tu préfères la voir en bonne santé plutôt qu'au cimetière. Elle te déteste et ça te tue à l'intérieur, ça te prends le coeur et ça te fous des coups de couteaux. Son regard indifférent et ses paroles te font plus mal que les coups que tu as pu recevoir. Ce sentiment de haine et d'indifférence à la fois te fout les tripes à l'air, mais tu gardes tout pour toi, comme d'habitude tu restes imperméable au moindre sentiment. Tu te contentes de soupirer au lieu de répondre à ses piques. Elle avait gardait ça depuis deux ans alors tu lui laissais le champs libre pour qu'elle te crache tout ce qu'elle avait à te dire dans la gueule. Tu essayais de rester calme, de ne pas dire le moindre mot, de rester à ta place, mais la tentation était un peu trop grande. Plus les paroles passent, plus sa voix se fait dure et plus ses mots se font dur. Tu arques un sourcil alors qu'elle tourne les talons après t'avoir craché son venin à la figure. Tu le lèves d'un coup, saisis son bras sans réellement sentir ta force. Elle essayait de te pousser à bout, tu n'allais pas la laisser se barrer comme ça, comme une fleur. Peut-être qu'elle pensait que tu allais abandonner, la laissait vaquer à ses occupations comme si de rien n'était. 'et un vrai père pour Reed' tu pensais voir en rouge. Tu respirais pour essayer de retrouver un pouls normal. Tu ne pourras pas m'empêcher de le voir, c'est mon fils. T'étais en colère, en colère contre elle, en colère contre toi et surtout contre son "vrai père". T'avais envie de péter un câble, de casser quelque chose, mais tu gardais ton self control, tu ne voulais pas te laisser aller, pas devant elle. Tu reprenais ton souffle, gardant un air sévère sur la gueule. Je suis pas revenu pour toi Joey, peu importe ce que tu penses de moi j'en ai rien à foutre. Tu regardais la fille qu'un jour tu avais aimé droit dans les yeux. Non tu n'étais pas là pour la récupérer, pas vraiment.
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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) EmptyVen 7 Nov - 19:59

mon secret, ma parenthèse, mon interdit, ma folie douce.


Et soudainement, plus rien. C'est comme si le volcan qui grandissait en elle depuis ces années avait enfin explosé pour n'en sortir que de la fumée. Elle se sens vidée, comme délestée d'un poids de plusieurs kilos, un poids qui l'empêche d'avancer jour après jour. Et pourtant, en tournant les talons, elle ne sens pas tellement mieux. Joséphine a toujours cette boule au ventre, ce sentiment de mal-être omniprésent depuis pas mal de temps maintenant. Des centaines et des centaines de fois, elle a imaginé le retour de Rafaël dans sa vie, à des moments plus ou moins important de sa vie. Elle l'a imaginé dormir près d'elle la nuit, ses bras encerclant son petit bidon, comme pour protéger son enfant contre le reste du monde. Elle l'a imaginé lui tenant la main à la maternité, avec les larmes aux yeux, lui disant que leur enfant est le plus beau du monde. Elle l'a imaginé tenant la main de Reed lors de ses premiers pas, et lui faire répéter le mot "papa", encore et encore. Peut-être lui apprendre des mots espagnols. Mais ceci ne fut que de la poussière de rêve, encore une fois. Ils ne sont plus que deux personnes qui ont partagé un passé ensemble et qui ont pris deux chemins différents. Alors elle préfère prendre la poudre d'escampette plutôt que de dire des mots qui dépassent ses pensées. Une force vint encercler son bras, elle grimace.  « tu me fais mal Reed. » lance-t-elle alors, plantant son regard dans le sien, se voulant menaçante bien qu'elle ne l'ai pas. « Tu ne pourras pas m'empêcher de le voir, c'est mon fils. » dit-il alors, son éternel regard fermé au monde. Pourtant, elle le sens, elle. Elle le sens qu'il est en colère et qu'il est à deux doigts d'exploser. « oh, son père, vraiment? tu penses vraiment qui tu lui sers de figure familiale pour lui? j'ai passé des semaines à gerber à en crever par ta faute, à pleurer à cause des contractions et parce que je pensais que je n'étais pas une assez bonne mère pour lui parce que je n'avais pas été foutu de garder son "père" dans sa vie, et toi tu n'as pas été foutu de passer ne serais-ce qu'un coup de fil pour prendre de ses nouvelles, et tu reviens pour chambouler une nouvelle fois nos vies. tu n'as aucuns droits sur lui. tu n'es rien, pour lui. ce n'est pas toi qu'il appelle papa. » déclare-t-elle, ne quittant pas une seconde son regard, espérant que chaque mot est comme une lame qui s'enfonce un peu plus dans son coeur pour le faire souffrir comme elle elle a pu souffrir. Elle veut le voir réagir une bonne fois pour toute, elle veut le voir baisser le masque. C'est son frère, qu'il appelle papa. Et malgré les explications, Reed persiste. Pour lui, son oncle est le seul homme présent dans sa vie. « Je suis pas revenu pour toi Joey, peu importe ce que tu penses de moi j'en ai rien à foutre. » crache-il ensuite. Elle a l'impression d'être en plein jeu malsain. C'est à celui qui fera le plus mal à l'autre. Et pour l'instant il n'y a pas vraiment de vainqueurs. « alors pourquoi tu perds ton temps à me parler et à essayer de te justifier, si t'en a rien à foutre, hein? vas-y, explique-moi. » lance-t-elle, reculant petit à petit, comme un espèce de compte à rebours qu'elle lui imposait.

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MessageSujet: Re: il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël)   il est facile, il est fragile, c'est une victime, un superman à trois centimes. (rafaël) Empty

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